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SOCIAL

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REMARQUE

La transition écologique demande de l'engagement, sous forme de réflexion et de changements d'habitude, tant aux structures qu'à leurs salariés. Cette transition ne doit pas pour autant apparaître comme une somme d'efforts supplémentaires. La transition écologique conduit non seulement à une meilleure santé des individus, de la société, de la planète, mais donne aussi accès à un confort, certes différent, mais plus profond.

Dans ce processus, les structures ont la responsabilité d'accompagner leurs salariés et leurs usagers à l'entrée de ce cercle vertueux.

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NOMMER UN RESPONSABLE "ECOLOGIE"

Pour mener à bien ce chantier, nous pensons qu'il peut être utile de nommer, dans la structure (comme dans nombre d'entreprises), un responsable "écologie", qui sera en charge de la limitation de l'impact écologique de l'activité, voire même de la production d'un bénéfice écologique pour les salariés, les usagers, et la société. L'activité humaine n'est pas nécessairement vouée à la destruction, même "raisonnée", de la planète et de la société. Elle peut et elle doit favoriser la diversité naturelle et sociale sous tous ses aspects ! Le responsable "écologie" veillera à ce que la structure tende vers cet objectif.

La CNV (communication non-violente) peut éventuellement être un outil utile pour le responsable "écologie".

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COMMENCER PAR UN DIAGNOSTIC

Au moment de s'engager dans une profonde révolution éco-responsable, une structure peut commencer par établir un diagnostic des efforts que cette démarche demandera à ses salariés et à ses usagers.

Un changement de moyens de transports occasionnera-t-il un rallongement des temps de trajets ?Des efforts physiques (transporter des bagages supplémentaires ? Pédaler !) ? L'usage de produits durables rallongera-t-il les temps de préparation (la recherche et l'achat de certains produits moins accessibles) ? Demandera-t-on aux salariés et aux usagers des efforts financiers (Faudra-t-il acheter des produits plus chers ? payer sa place plus cher) ?

Il s'agit de calculer l'éventuelle surcharge entraînée par la transition (en temps, en effort physique et mental, en argent), afin de réfléchir ensuite à des contreparties si nécessaire.

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CONDITIONS DE TRAVAIL

Une réflexion peut être menée sur les améliorations de confort de travail souhaitées par les salariés.

Les contreparties qui amèneront du confort peuvent être discutées au sein de chaque équipe.

Peut-on imaginer des bonus en nature (par exemple en faisant appel à des sponsors de marques éco-responsables, ou bien des producteurs locaux du lieu d'implantation de la structure comme dans les lieux de tournée et de résidence) ?

Cherchons les améliorations des conditions de travail entraînées par la refondation du fonctionnement de notre activité. Par exemple, la multiplication des tournées locales et en circuit court évite de longues absences de la maison, favorise les rapports avec le voisinage, facilite les services que l'on peut se rendre à l'échelle locale.

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Au même titre que les AMAP conduisent à une autre manière de faire ses courses, d'acheter et de se nourrir, quelle chaîne d'effets bénéfiques imaginer autour de l'idée d'AMAP culturelles ?

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FORMATION CONTINUE

Il est plus facile de changer sa façon de travailler en y étant formé. Nous encourageons la recherche et la création de formations qui proposent des passerelles entre écologie et pratiques professionnelles. C'est une formidable occasion de découvrir des passerelles vers de nouveaux territoires. Imaginons des formations qui tissent des liens entre le travail et les gestes du quotidien. (clown et cuisine vegan ! Danse et permaculture ! Acrobatie et menuiserie !)

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PUBLIC

Rendre accessible la culture au plus grand nombre, par un bas coût voire une gratuité et le développement de l'action culturelle.

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