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COSMÉTIQUE

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Etat des lieux

Dans le milieu du spectacle l’utilisation des cosmétiques est fréquente, voir systématique. Pourtant les cosmétiques conventionnels génèrent un impact écologique important.

Matières premières, composition et Fabrication

Les matières et procédés utilisés pour la conception des produits cosmétiques requièrent encore aujourd’hui l’utilisation d’une multitude qui risquent de s’accumuler dans l’organisme et abîment les écosystèmes aquatiques via les substances émises dans l’eau lors du rinçage. Parmi ces produits chimiques on trouve les silicones, les filtres solaires de synthèse, l’EDTA, les acrylates, les quats et polyquats ou encore les COV (composés organiques volatils) dont les effets néfastes lors de leur répartition dans la nature sont parfois difficilement mesurables.
Il faut également prendre en compte la provenance et l’importation de certaines  de ces matières premières qui par leur transport divers  ont un  impact environnemental conséquent.
Il existe cependant des méthodes éco-responsables comme la chimie verte qui vise à réduire et éliminer l'usage ou la génération de substances néfastes pour l'environnement et pourrait être un début de solution ou encore l’hydroponie  qui est une technique alternative de culture des végétaux pouvant apporter une éventuelle réponse aux problèmes d’eau et de pollution.

Cause animale

Les composants :
Dans les produits cosmétiques conventionnels, nombreux sont les ingrédients d’origine animale : Poils, graisses de porc ou de vache, tendons et tissus animaux, poudre de sabots ou de cornes, bile de cachalot etc. Au delà de l’exploitation et de la souffrance animale, la pollution qui leur est associée est considérable (élevage, chasse, abattage, transport)
Les tests :
Si depuis 2013, la vente de cosmétiques testés sur les animaux est interdite au sein de l'Europe, cette loi ne s'appliquait pas aux produits de beauté importés. Le 21 septembre 2016 la Cour de justice de l'Union Européenne a affirmé sa décision d'interdire totalement le droit d'accès sur son sol aux produits cosmétiques ayant été testés sur les animaux. Même si ces nouvelles décisions sont encourageantes, des chiffres alarmants ont été révélés par le gouvernement, et cités par PETA (People for the Ethical Treatment of Animals = Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux). Selon l’association de défense des animaux, chaque année, plus de 2,2 millions d’animaux en France subiraient encore les assauts de laboratoires cosmétiques et pharmaceutiques.

Emballages et gaspillage

Malgré les efforts actuels des industries cosmétiques pour privilégier l’éco conception, les déchets engendrés par le suremballage reste un véritable problème. Selon agir pour l’environnement « Cent milliards d’emballages sont jetés chaque année par les Français, soit presque 5 millions de tonnes, composées de plastique (pour moitié), de cellophane, papier, carton, métal… Seule la moitié de ces emballages sera recyclée (52 %), entraînant un gâchis de matériaux et de ressources naturelles, la pollution de notre environnement et la contamination de la chaîne alimentaire ».

Aussi, beaucoup de gaspillage résulte du fait que les produits cosmétiques soient périssables et non recyclables.

Esthétisme


Enfin nous pourrions évoquer la question de la nécessité systématique de l’utilisation des produits cosmétiques. L’importance que la société accorde à l’esthétique et à l’apparence, relayé par différents médias,  est sous l’influence de nouveaux idéaux d’une beauté qui a tendance à s’homogénéiser à travers le poids de plus en plus écrasant d’une véritable industrie de la mode et de la croissance constante du marché de l’esthétique incitant à l’achat et à la consommation de produits cosmétiques, entrainant les conséquences évoquées précédemment et véhiculant une fausse image de la réalité et du vieillissement.

Le Maquillage

Dans le milieu du théâtre et du cinéma le maquillage va souvent au delà d’un souci d’esthétisme. Il est créé et pensé avec les créatifs et contribue pleinement à la création d’un personnage. C’est aussi un support à la lumière, les maquilleu.r.se.s travaillent de près avec les techniciens lumière car un visage non maquillé accroche la lumière différemment, il est aussi souvent effacé par les éclairages, le maquillage redonne alors vie aux visages.

Il est de plus en plus possible d’aller  vers des produits soucieux de l’environnement mais il y a des besoins spécifiques n’ayant pas encore leurs solutions écologiques (faux crânes, colle, solvants, certaines couleurs de fars).

Un grand pas pourrait être fait concernant les consommables tels que : cotons tiges, contons démaquillants, lingettes etc. Dans ce sens, il faudrait aller vers le zéro déchet et ainsi supprimer leur utilisation.

Aussi, les produits étant périssables il faudrait gérer en conscience la commande des stocks de cosmétiques en fonction des besoins du spectacle.

Les Coiffures et perruques

Tout comme le maquillage, au théâtre comme au cinéma les coiffures sont pensées avec les créatifs  et font parties intégrantes de la création d’un personnage.

La fabrication de perruque n’est ni éthique ni écologique. En France, les productions ont la plupart du temps accès à du stock et peuvent donc réutiliser. Lorsqu’il faut aller vers du neuf, le cheveu naturel est souvent français ou européen pour des raisons de qualité et de durabilité. En revanche, le cheveu synthétique vient presque toujours d’Asie mais n’est pas le plus utilisé.

Aussi, en attendant que des solutions émergent, une prise de conscience générale permettrait de se responsabiliser sur tout les petits éléments (pinces, kirby, élastiques etc.) qui se retrouvent éparpillés sur les plateaux, scènes, loges, coulisses... et qui pourraient facilement ne plus se retrouver dans nos déchets si nous les rangions.

Outils et matériel

Pinceaux, brosses, éponges, houppettes…

Il n'existe pas vraiment de choix de matières écologiques. Tout est synthétique ou animal.

Un soin et une veille au non-gaspillage est donc indispensable.



Nous voulons sortir d'un système trop peu respectueux de l'environnement


Participer indirectement  à la destruction des écosystèmes via l’utilisation de maquillage et autres produits cosmétiques conventionnels ou non.

Les emballages plastiques et non recyclables dans les produits proposés aux artistes, ou apportés par l’artiste et les déchets qu’ils engendrent.

Le gaspillage.

Que le souci d’esthétisme passe avant celui de l’environnement.

Ce que nous souhaitons

Limiter l’utilisation de produits cosmétiques.

S’ils sont indispensables, favoriser les ressources durables, la fabrication maison, le zéro déchet, travailler avec des matières à faible impact environnemental. Utiliser des produits naturels et biodégradables, non traités sur les animaux.

Aller vers des entreprises françaises, locales, zéro déchet et portant des labels pour cosmétiques écologiques certifiant des produits respectueux de la santé, de l’environnement et des animaux.

Des références

Labels écologiques :
https://www.ecoconso.be/fr/content/quels-labels-reconnait-un-cosmetique-ecologique

Quelques entreprises Françaises engagées dans une démarche respectueuse de l’environnement :

Note : Attention à ne pas aller vers de la publicité ou l’impression de sponsoring.

AVRIL BEAUTÉ
https://www.avril-beaute.fr
COULEUR CARAMEL
https://www.couleur-caramel.com
ABSOLUTION
https://www.absolution-cosmetics.com/fr/
ZAO
https://zaomakeup.com/fr
COZIE
https://www.cozie-bio.com
SISI LA PAILLETTE (paillettes biodégradables)
https://www.sisilapaillette.fr

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